mercredi 29 septembre 2010

Konami GWT

Connaissez vous le code Konami ?
Il s'agit d'un code spécial utilisé dans de nombreux jeux de l'éditeur de jeux video Konami. Pour accéder à des options secrètes, il fallait effectuer la séquence suivante sur sa manette : haut, haut, bas, bas, gauche, droite, gauche, droite, b, a. Pour plus d'infos, je vous laisse lire l'article wikipedia.
Vous ne voyez pas le rapport avec GWT ? J'y viens... Certains développeurs web ayant été bercé par ces jeux dans leur enfance ont eu l'idée d'incoporer ce code dans leur site. C'est ainsi que nous les retrouvons sur certains sites que vous connaissez : free.fr, Google Reader, JQuery, ... (essayez, vous verrez) Parmis eux on retrouve bien sûr http://konamicodesites.com où l'execution de ce code est indispensable pour accéder à son contenu.
Pour déctecter l'exécution de ce code, il faut donc surveiller quelles sont les touches appuyées. C'est en javascript que celà se fait. Nous y voilà, personnellement, je préfère l'utilisation de gwt à celle de javascript. Je vous propose de voir comment nous pourrions l'implémenter. Lorsque l'utilisateur va effectuer la séquence de touches, une action devra être déclenchées. C'est le principe d'un handler. Nous aurons donc une interface de ce type :

/**
 * Handler for the Konami Code.
 * @author Nicolas François
 *
 */
public interface KonamiHandler {
        
        /**
         * Call when the konami code is performed.
         */
        void onKonamiCodePerformed();

}

Ensuite on va devoir surveiller les touches au niveau de la plage. Le principal problème est qu'il n'existe pas de de handler à rattacher au niveau de la page. comme on peut On en trouver sur un TextBox. On va donc s'intéresser aux évènements natifs du navigateur, les NativePreviewEvent. Pour cela, nous allons implémenter l'interface NativePreviewHandler. Celle ci, va réagir à l'ensemble des événements navigateur : aussi bien les touches clavier et la souris, mais aussi tous les évènements comme le onload, onblur, onchange, ... D'autre part, nous allons devoir si les dernières appuyées pressées correspondent à la séquence. Pour celà, nous allons enregister les dernières saisies sous forme de chaine ascii, la comparer à la séquence voulue et si elle est bonne appeler la méthode de notre handler. Ce qui nous donne :

/**
 * Konami code monitor.
 * 
 * @author Nicolas François
 *
 */
public class Konami {

        /**
         * The konami code sequence in ascii.
         */
        private final static String KONAMICODE_SEQUENCE = "38384040373937396665";
        
        private final KonamiHandler konamiHandler;
        private String lastInputs = "";
        
        
        /**
         * Constructor with the konami handler.
         * @param konamiHandler
         */
        public Konami(KonamiHandler konamiHandler){
                this.konamiHandler = konamiHandler;
        }

        /**
         * Start the konami code execution monitoring. 
         */
        public void start(){
                final NativePreviewHandler nph = new NativePreviewHandler() {

                        @Override
                        public void onPreviewNativeEvent(NativePreviewEvent event) {
                                if(event.getTypeInt() == Event.ONKEYDOWN){
                                        lastInputs+= event.getNativeEvent().getKeyCode();
                                        if(lastInputs.length()>KONAMICODE_SEQUENCE.length()){
                                                lastInputs = lastInputs.substring(lastInputs.length()-KONAMICODE_SEQUENCE.length());
                                        }
                                        if(KONAMICODE_SEQUENCE.equals(lastInputs)){
                                                lastInputs = "";
                                                konamiHandler.onKonamiCodePerformed();
                                        }
                                }
                        }
                };
                Event.addNativePreviewHandler(nph);
        }               
}


Bien sûr, cette action n'est pas du tout évoluée, c'est à vous de libérer votre imagination.
Je vous propose cette implémentation avec konami-gwt. Si vous souhaitez l'utiliser dans votre projet gwt, il vous suffit de déclarer son module dans votre fichier *.gwt.xml.

samedi 18 septembre 2010

Mvp4g

Depuis la conférence Google I/O 2009, le pattern architectural MVP fait parler de lui à un point où un grand nombre de framework open source s’est répandu, chacun proposant son implémentation plus ou moins élaborée. Tous contiennent au moins la gestion du présenteur et ensuite on y trouve ou non un event bus, une gestion de l’historique, injection de dépendances, pattern action, ....

C’est sur google code que j’ai découvert Mvp4g qui couvre une bonne partie de ses fonctionnalités.

Pour vous le faire découvrir, nous allons reprendre le code de l’application de gestion de contacts de l’article de google sur le mvp :

Pour cet exercice , nous prendrons la dernière version de mvp4g qui vient l’être releasée ainsi que de ses dépendances :
  • mvp4g-1.2.0
  • commons-lang 2.4
  • commons-configuration 1.6
  • gin 1.0
  • guice 2.0
  • aop-alliance.

Comme pour n’importe quel bibliothèque gwt, il faut la déclarer dans notre fichier gwt.xml :

<inherits name='com.mvp4g.Mvp4gModule' /> 

Maintenant, faisons un tour d’horizon des modifications que nous allons devoir apporter :
  • La partie Model ne changera pas : Mvp4g ne couvrant pas l’Action pattern, nous ferons appel au méthodes exposée en rpc tout comme dans le code original.
  • La partie Presenter, elle sera une des parties qui changera le plus : nous devrons étendre une classe du framework et répondre à son contrat.
  • La partie View ne changera que très peu : nous n’aurons qu’à changer l’interface implémentée.
  • L’Event Bus : un des autres gros changement. Mvp4g propose en effet son propre modèle avec un système d’évènements haut niveau assez souple.
  • La gestion de l’historique, là aussi tout est à refaire.
  • L’Entry Point : Avec mvp4g, nous n’avons pas forcément besoin d’en écrire un ...

A cela, nous rajouterons une injection de dépendances via gin qui n’est pas dans le code original. C’est aussi dans cet esprit que se configure mvp4g. Que ce soit pour lier les différents composants ou spécifier le comportement dus bus ou de l’historique. Elle peut être soit réalisée en xml ou par annotations. J’ai préféré l’utilisation des annotations.
J’imagine que le point sur l’entry point, vous a laissé perplexe mais attention ce n’est pas parce que nous n’allons pas en écrire un que nous n’en aurons pas. C’est justement parce que l’application s’assemble en fonction des annotations que cette partie peut devenir générique. Nous utiliserons donc celui que nous propose mvp4g en incluant cette ligne dans le gwt.xml :

<entry-point class='com.mvp4g.client.Mvp4gEntryPoint' /> 


Pour les plus curieux, voici le code qui y correspond :

Mvp4gModule module = (Mvp4gModule)GWT.create( Mvp4gModule.class );
module.createAndStartModule();
RootPanel.get().add( (Widget)module.getStartView() );

Et c’est tout. Le code étant assez simple, il se comprend de lui même. Tant que nous n’aurons qu’un seul module gwt, il nous sera suffisant.
Passons maintenant au centre névralgique de notre application : le bus évènementiel. Dans une application mvp4g, il est indispensable. C’est bien sûr par lui va passer la distribution des événements haut niveau mais aussi quelques autres notions liées comme la gestion de l’historique et surtout l’action “start”.
A 3ème ligne de l’entry point, vous aviez sans doute remarque le getStartView. Il n’y a rien de magique, c’est par la configuration du bus que nous la connaîtrons.
Allez, mettons nous en route , pour coder notre bus. En fait, nous n’aurions rien à implémenter puisqu’il s’agit d’une interface. Elle devra néanmoins étendre l’interface EventBus de mvp4g et être annotée :

@Events( startView = RootView.class) 
 public  interface  ContactsEventBus extends EventBus { 
 
 } 

C’est sur l’annotation @Events que nous définissons RootView en tant que vue chargée s’affichant au démarrage. Fidèle à son nom, elle sera notre vue racine. Mvp4g conseille de disposer d’une telle vue qui servira de container aux autres vues. Comme toute vue dans un modèle MPV, elle sera statique et sera associée à un présenteur. L’interface qui servira de contart avec le présenteur sera celle ci :

public  interface RootViewInterface { 
      Panel getBody(); 
 } 

et l’implémentation sera la suivante :

public  class RootView   extends   Composite    implements  RootViewInterface { 
 
    private   SimplePanel body = new SimplePanel(); 
 
    public RootView() { 
        VerticalPanel mainPanel = new VerticalPanel();
  mainPanel.add(body); 
  initWidget(mainPanel); 
    } 
 
    @Override 
    public Panel getBody() { 
        return body; 
     } 
 
 } 

Le présenteur quant à lui sera de la forme suivante :

@Presenter( view = RootView.class ) 
  public  class RootPresenter    extends   BasePresenter<RootViewInterface, ContactsEventBus> 

Là encore, nous avons du code assez simple à comprendre . Nous annotons le présenteur pour qu’il puisse être détecté par mvp4g et étendons la classe BasePresenter<V, E extends EventBus> pour nous permettre d’interagir avec la vue mais aussi avec notre bus. De la même manière, nous aurons : un ContactsPresenter et un EditContactPresenter avec des vue telle qu’on les a dans le code original.
Nous avons déjà la base de notre application mais pour l’instant, elle ne fait rien. Dans notre cas, nous voudrions qu’au lancement, la liste des contacts soit affiché. Tiens, nous tenons un évènement haut niveau et nous voudrions qu’il soit lancé au lancement... C’est encore une fois le bus qui va s’en occuper, encore un fois par une simple annotation.
Puisque nous voulons lister, nous allons créer un évènement “list” tout simplement. A la différence du mvp proposé par google dans l’article, nous n’aurons pas à créer une classe héritant de GwtEvent et de lui associer une handler. Nous allons seulement ajouter une méthode qui porte le nom de cet évènement à l’interface de notre bus :

@Start 
@Event(handlers = ContactsPresenter.class) 
void list(); 

C’est grâce à l’annotation @Start que l’évènement sera lancé au lancement client de l’application et sera délégué à notre ContactPresenter. A noter que dans notre cas, nous n’avons qu’un seul handler. Il aurait été tout à fait possible d’en avoir plusieurs en les séparant par une virgule.
Il nous reste à implémenter la réaction du présenteur face à cet évènement. Le modèle évènementiel de mvp4g repose sur une convention simple : pour un méthode XXX du bus, le présenteur devra implémenter une méthode onXXX tout simplement. Bien qu’il ne soit pas possible à s’assurer de la concordance entre l’évènement est sa méthode réceptrice lors de la compilation java, ce contrôle est réalisé lors de la phase de compilation gwt.
Revenons à notre cas, nous aurons donc une méthode onList() dans notre ContactsPresenter :

public  void   onList(){ 
 
    contactsService.getContactDetails(  new AsyncCallback<ArrayList<ContactDetails>>() { 
 
  @Override 
  public  void   onSuccess(ArrayList<ContactDetails> result) { 
   doList(result); 
  } 
  
  @Override 
  public  void   onFailure(Throwable caught) { 
   eventBus.errorMessage(ErrorMessages.RPC_CALL_FAILED); 
  } 
 
    }); 
 
 eventBus.changeBody(view.asWidget()); 
 
 } 

Pour déclencher un évènement haut niveau, il suffit d’appeler la méthode associée du bus. C’est ce que nous faisons par exemple avec le changeBody qui permet à la vue ContactView de devenir active.
Nous pouvons aussi transmettre une valeur ou plusieurs valeurs lors du déclenchement de l’évènement. Nous rencontrons ce cas pour l’édition :

@Event(handlers = EditContactPresenter.class) 
void   edit(  String id); 

Vous avez aussi sûrement remarqué, l’appel au service rpc. Sa déclaration est très simple, nous utiliserons l’injection GIN par une simple annotation sur son setter :

@Inject 
public void  setContactsService(ContactsServiceAsync contactsService) { 
 this.contactsService = contactsService; 
} 

Quant à la phase de binding des événements bas niveau par les présenteurs, elle est est analogue à celle du code original : nous n’aurons qu’à implémenter la méthode bind().
Nous aurons par exemple :

view.getAddButton().addClickHandler(new ClickHandler() { 
    public  void   onClick(ClickEvent event) { 
  eventBus.add(); 
 } 
}); 

Si vous avez peur de ne pas savoir où vont vos évènements, l’annotation @Debug sur le bus vous aidera en loggant en console ce qui se passe autour du bus. Il existe 2 modes de LogLevel : SIMPLE et DETAILLED, par défaut ce sera la première valeur. Regardons ce qui se passe dans les 2 modes sur un évènement edit .
Tout d’abord en mode simple :

16:47:05.355 [INFO] [contactsmvp4g] Module: Mvp4gModule || event: edit || param(s): 18
16:47:06.551 [INFO] [contactsmvp4g] Module: Mvp4gModule || event: changeBody || param(s): [...plein de html...]

et en mode détaillé :

16:50:53.187 [INFO] [contactsmvp4g] Module: Mvp4gModule || event: edit || param(s): 18
16:50:53.751 [INFO] [contactsmvp4g] com.sfeir.contacts.client.presenter.EditContactPresenter@640782 handles edit
16:50:54.052 [INFO] [contactsmvp4g] Module: Mvp4gModule || event: changeBody || param(s): [...plein de html...]
16:50:54.058 [INFO] [contactsmvp4g] com.sfeir.contacts.client.presenter.RootPresenter@16e4f00 handles changeBody

Intéressons nous maintenant à l’historique. Mvp4g utilise la notion de convertisseur d’historique. Ce qui signifie que nous devrons implémenter la façon dont les évènements seront convertis en url et vice et versa. Nous allons devoir implémenter l’interface HistoryConverter<E extends EventBus> et comme toujours l’annoter. Notre application étant relativement simple, nous n’en aurons qu’un seul mais sachez qu’il est tout à faire possible d’en avoir plusieurs. Pour répondre à son contrat, nous devrons implémenter les 2 méthodes suivantes :
  • convertFromToken( String eventType, String param, E eventBus ) : réaction lors d’une url tokenisée.
  • isCrawlable() : indique si le l’url sera crawlable en renvoyant un booléen.

La gestion de l’historique viendra se greffer sur le bus événementiel. Pour gérer l’historique, nous rajouterons :

@Events( startView = RootView.class,  historyOnStart = true ) 

Réfléchissons d’abord un peu. Sur quoi aimerions nous avoir une historique avec des urls identifiables ? J’en vois 3 :
  • La liste des contact
  • Ajout d’un contact
  • dition d’un contact. Idéalement, il serait intéressant d’avoir un paramètre permettant d’identifier le contact que nous éditons.

Le modèle d’historique de mvp4g utilise un token situé après un "#" dans l’url. Ce token correspond tout simplement au nom de l’évènement. Nous avons aussi la possibilité d’assigner un valeur à ce dernière en le placant derrière un "?".

Exemple : #token?value

Cette solution convient à notre exigeance de mieux marquer l’url lors de l’édition d’un contact . Pour lier, un évènement à notre convertisseur d’historique, il suffit de lui assigner sur le bus :

@Start 
@InitHistory 
@Event(handlers = ContactsPresenter.class,   historyConverter=ContactHistoryConverter.class ) 
void list(); 

L’annotation @InitHistory sert à marquer quand l’historique doit être initialisé. Celle est obligatoire si vous voulez utiliser l’historique. Revenons à notre convertisseur :

@History 
public  class   ContactHistoryConverter   implements HistoryConverter<ContactsEventBus> { 
    @Override 
 public  void convertFromToken(  String   eventType,   String param, ContactsEventBus eventBus) { 
  if (“edit”.equals(eventType)){ 
   eventBus.edit(param); 
  } else if (“add”.ADD.equals(eventType)){ 
   eventBus.add(); 
  } else if (“list”.equals(eventType)){ 
   eventBus.list(); 
  } 
    } 
 
 @Override 
 public  boolean isCrawlable() { 
  return   true; 
 } 
} 


La première méthode est assez claire : nous appelons la méthode correspondante au token avec une particularité pour edit où nous nous servirons de la valeur en paramètre du token comme paramètre edit.
Même si l’IDE ne signale aucune erreur, la compilation gwt en provoquera. Il nous faut la réciproque de la méthode convertFromToken : c’est à dire indiquer quelle sera la valeur du paramètre d’un token. Ainsi, pour chaque évènement XXX historisé , il nous faudra une méthode onXXX qui renvoi une valeur sous forme de chaîne de caractères. Nous aurons ainsi par exemple :

public  String   onEdit(  String id){ 
 return id; 
 } 

public  String   onList(){ 
 return ""; 
} 


Un reproche possible à faire à mvp4g est
Un des reproches possible à faire est l’assemble dynamique et instanciation des composants. Nous n’avons pas toujours besoin d’en disposer au moment au l’ont accède à l’application. Dans notre cas, nous n’avons pas besoin d’édition d’un contact tant que n’a pas cliqué sur un contact. Rassurez vous, la construction paresseuse est là. Pour cela, nous allons changer la super classe pour LazyPresenter<V extends LazyView, E extends EventBus>. En plus de cela, notre interface de vue devra étendre l’interface LazyView. Cela va perturber un peu notre code et des erreurs de compilation vont s’inviter. Avant de les corriger, intéressons nous à la classe LazyPresenter et en particulier sa méthode bind()

final  public  void bind() { 
 view.createView(); 
 createPresenter(); 
 bindView(); 
} 


Voilà la clé de nos corrections :
  • Les constucteurs de vue et de présenteur deviendront respectivement createView() et createPresenter()
  • La méthode bind() du présenteur deviendra bindView()

Personnellement, j’ai remarqué qu’après ses modifications, le lancement était plus rapide.
Le principal avantage d’un découpage mvp est la testabilité. Notre présenteur étant décorélé de problématique d’affichage, il sera alors plus simple de le tester. En effet, en mockant la vue, les services et le bus, nous pourrons nous concentrer nos tests sur la logique métier. De plus avec le système évènementiel haut niveau de mvp4g, il est simple de tester la réception d’un événement.
Un aspect qui peu rebuter les plus intégriste du modèle mvp est la gestion évènement de haut niveau spécifique de mvp4g et principalement ses performances. Quelles sont elles ? Le wiki du projet répond à cette question :

Les performances semble honorables. Bien sûr, tout produit vante ses performances, mais bon joueur les tests sont disponibles.
La question à se poser avant tout est de savoir ce que l’on teste exactement. En observant le code, on voit qu’un évènement est lancé est attrapé par son réceptacle. Rien de plus. Pour éviter un conflit entre les deux, un test se fait en temps : d’abord mgp4g puis gwtEvent.

Pour la partie benchmarking, j’ai réalisé depuis le lien appspot les même tests sous 3 navigateurs dans leur version courante :
  • Chrome 6
  • Internet Explorer 8
  • Firefox 3.6

Mes résultats diffèrent, mais attention cela ne signifie pas les résultats sur la page mvp4g sont faux. En effet, pour avoir reproduit ces même tests sur différentes machines possédant le même navigateur, j’obtenais des résultats avec une différence assez importante (jusqu’à x 10 entre un bon pc fixe et un simple netbook) :
Voici mes résultats pour 1000 évènements lancé :

mvp4g
gwt

Chrome 6
31
122

Internet Explorer 8
477
3609

Firefox 3.6
206
312

Ces résultats vont dans le même sens, c’est à dire que le modèle événementiel de mvp4g est plus rapide que celui de gwt.
Bien sûr, GWT 2.1 va arriver avec son modèle MVP intégré. Quand il sortira, on pourra re-comparer les temps de réaction événementielle. En attendant, sa sortie vous pouvez vous amuser au mpv avec mpv4g, qui propose bien d’autres fonctionnalités encore comme les filtres d’évènements, la gestion du multi-module, ....